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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 22:08

I sat on the ice

the earth was empty flat

the shape of a plate

 

Nothing was moving

only water dripping

Into that big ice cream

 

Water flooded the valley

and moon hung above.

 

I'm ice-skating, I'm ice-skating

Nothing is moving

Only water dripping

 

 

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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 22:03

"Quand une étoile meurt:

elle brille encore mais

elle n'existe plus."

Il est parti en marchant et tout à coup j'éprouve son absence.

Ses regards peignent encore les parois de mon corps.

 

 

 

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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 21:49

J'ai vu dans le miroir

ta gorge, étouffée de noeuds

et ton visage gonflé.

 

Dans tes poumons, le vide

de l'absence de ton homme.

Sa présence t'envahit comme un fantôme

 

Et tu te dessines en filigrane

en lettres de plomb

Tu t'imprimes en lettres de fantômes

dans ce monde alentour

Les contours t'enserrent.

 

 

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 23:45

Boule au ventre devant la vitrine.

J'entre mi-gênée mi-exaltée, sourire en coin, dit salut l'air de rien...

Regard.

"Salut. Qu'est-ce que tu fais de beau?"

"Je suis venue pour te voir"

Etonnement, détournement, réponse...:" Gblgblblg.. Bldblgdbglbgdbl, bliglgoubibgl"

Je dois te le dire :

"Tu me résouds, ...à l'intérieur.

  Probablement parce que tu es fou, tu ne sais pas vivre autrement."

 

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 12:35

Ce matin
la neige fond sous le soleil
ce printemps d'hiver
qui a poussé...
ce matin
la magie a posé ses doigts sur mes yeux
et son souffle dans mon regard.

Mon réveil long et silencieux l'avait caché ce crépitement
les graines des rêves de la nuit.

Avant  d'être étourdie par l'assaut des émotions
j'écris ces mots, je communique...

L'été a fait irruption dans mon salon!

Les rayons de lumière caressent les murs
la mer bleue et scintillante s'installe en moi
je me suis vue sur un bâteau
à Marseille, ô Marseille
et le souffle chaud sur ma peau.

Des états d'adolescence dont je me croyais désertée, m'ont alors visitée
Elle a bien des vertus la poussière du souvenir déposée sur ma peau
et ce trou de dix ans,
n'en parlons plus,
rêvons, rêvons!

La neige ruisselle, j'entends son flot, près de la fenêtre
et je la vois chuter du toit.
Il me vient à l'esprit cet haîku du lycée:
"la neige tombe comme tombe le temps, par morceaux entiers".



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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 22:16

 

 

J'ai gardé en moi ce plein de tendresse que j'ai pour toi
Tu n'le sais pas

je n't'ai pas écrit

je n'te l'ai pas dit.
Mais à toi j'ai pensé tout bas.

Les murmures circulent dans l'air

n'est-ce pas?

 

Ainsi, je ne parle pas

mais j'ai pensé à toi.

L'univers est là.

 
Je suis un passant mon ami
Un jour ici l'autre là
Porté par le vent

Mes pas sont lourds et mécaniques
Mais hésitent au gré des murmures
Guidés par les étincelles qui courent ces rues.

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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 01:11
Repoussée dans les contraintes
en surface
Contraste infini

Jolie, la mesure se poursuit
Voilà que vient la nuit
Du haut de mon lit

Je suis, par peur,
toujours,
coupable, non pas
capable.

Où la plaie est ouverte
le couteau gît encore
et crée, des mottes

Le sucre brûle
et fond,
sur moi, m'efface.

Sans cesse l'être en trop
Surplus de matière dans ton AIR.
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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 01:00
"-Tu ne peux pas te laisser comme ça, à ne penser à rien. -Mais... il n'y a que des pensées fuyantes, ou des rêves."

Allongée sur le sable                               les membres ensevelis
le corps dense, lourd                               le corps qui peine à bouger
muré de l'extérieur,                                   et de la chair en barres métalliques.

Mais les yeux au devant du corps
les yeux qui débordent, l'iris dissoute dans l'espace.
Un seul espace accroché, la petite point derrière le nez.

Mais la roue ne tourne plus. Elle est éteinte la lumière.

Les gouttes au bord des yeux
Les yeux au bord des lèvres.
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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 00:44
"Fuck you Johnny!"
tenta elle de crier dans la rue.Elle émit ces sons avec une voix timide. Et puis, elle ajouta  "avec tes cheveux noirs et tes grands yeux de merde!"
Des mots qui devaient la soulager, dits à haute voix, le fait de les prononcer, tout ça pour lâcher du lest mais ce fut juste comme un petit pet. Des mots qu'elle ne trouvait pas justes, des mots juste pour se défouler. Contenants du regard des autres, de l'évaluation permanente de ce monde tournant. Elle aurait voulu le crier plus fort, va te faire foutre, fallait que ce soit approprié.
Elle avait dansé, aussi, joyeusement, avec force. Sa force, un peu crispée, juste pour cracher le fer dans la crispation, les mécanismes, et pensé, oui! Elle avait réussi à penser assez fort, qu'elle était bien, c'est même son corps qui a pris le relais, et libéré quelques cellules de joie, qui lui avaient fait penser ; je suis une fille bien, et toi, tu es là. Ce grand vide qui dit "les choses sont ainsi". Juste là. 
Tant pis pour toi? je vaux quelquechose, même si tu n'es pas là, peut-être si j'étais mieux, dans ma vie, tu m'aimerais mieux.
Je n'ai pas nécessairement besoin de toi, regarde. Et je danse, je danse, comme si tu n'étais pas là, tu n'existes pas, je danse, preuve que je suis en vie.
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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 00:02

Bouge, bouge tes bras, tes jambes, tes petites ailes

                                    Muré dans le silence
                                              solitude
     Empêtré dans les murs aux fils crochus de la personnalité
C'est ça qui est dégoûtant.

J'ai envie de me mettre nue , on est bien ainsi, quitter le haut, mes seins sensibles au soleil.
On serait sur une île...

                                                   Touche moi  (que c'est enfantin une fille!)

                               DESIR

Je vis seule,
m'enfuis, le temps
qui passe.
L'oublie, sa trace
sur ma peau, d'un coup
de sable qui sent si bon.


Je n'attends que cela de tomber amoureuse, et le suis.
Je veux être sûre, que ce n'est pas réciproque
Car il n'y a que mon film qui me le susurre sur l'air d'une brise sèche "oui!"

                                                      DESIR
         FABRIQUE
      CONSTRUCTION


je ne te toucherai pas.

                              oh si!   mais doucement


Pourquoi tu ne veux pas me rencontrer?
Ton infâme stupidité, ta manière d'être
Terriblement légitime, comme un arbre

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