14 mai 2010
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ceux qui ont lu les nouvelles de Walser reconnaîtront
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7 décembre 2009
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Fake, ce livre fait mal à l'estomac, non pas qu'il soit mauvais, mais il est acerbe. Les déviances quotidiennes, faites pour la plupart d'éléments banals de notre société. Le narrateur balance le récit de sa dérive, après une rupture, sous forme de pensées griffonnées, de descriptif de ses rendez-vous, qui sont nombreux, très nombreux, trop nombreux, envahissants. Les corps humains semblent heurter de plus en plus sa santé mentale au fil du récit, l'escalade et la transformation des sentiments est bien palpable. Emballé, excité par le site de rencontres sur lequel il s'inscrit (pointscommuns.com), ce dépendant du cul, est néanmoins écoeuré par les personnages multiples et variés qu'il rencontre. Un océan où il y a bien de quoi se noyer, et c'est ce qui arrive forcément. CAR, car, et oui car la plupart des inscrits, emballés par l'hyper-choix ne prennent pas le temps de connaître UNE personne, les rencontres restent superficielles. Sa putain de dépendance en forme de provocation, ne fait qu'user et appuyer là où ça fait mal: la solitude. Exacerber le manque d'amour, et l'oubli de soi dans l'autre, qui ne pourront jamais être totalement ni définitivement comblé.
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1 novembre 2009
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de Colette
Je ne trouve pas que cette image résume
le mieux les thèmes qui m'ont touché dans
le roman, mais je la trouve bien alors voilà !
Ce qui m'a plu dans l'héroÏne, c'est son
aspect femme/fille froide à la chair et à la vie,
parce qu'ignorante de l'amour.
Et pourtant exhaltée par son imagination
fertile et des envies sauvages, d'où l'attrait
mystérieux qu'elle exerce sur les autres et
cette facilité dans la vie sociale, qui en fait
ne sont rien d'autre que l'inconscience qu'elle
a de la réalité, elle vole dans les airs plutôt.
Et la fin est chaleureusement agréable...
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31 octobre 2009
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Nom de guerre de Chahla, jeune omanaise engagée dans la lutte révolutionnaire pour libérer le Dhofar du carcan de certaines traditions, des conflits entre tribus,
de croyances néfastes...Pour l'égalité de tous, l'accès équitable aux
ressources naturelles, l'indépendance des femmes, l'éducation, la laïcité... La lecture du journal intime de cette femme douce chaleureuse déterminée, lucide me l'a rendu amie. L'idéologie, l'espoir existent encore !
Elle devient au fil du livre une légende révolutionnaire qui nous enveloppe dans son ombre et couve nos rêves.
Bizarrement c'est aussi ce qui arrive au narrateur,qui part à sa recherche 50 ans après l'avoir connue.
Une histoire aux sonorités délicieuses des noms arabes, qui est aussi un documentaire sur le monde arabe des années soixante et soixante-dix et sa tentative d'émancipation vis à vis de l'Occident.
Sonallah Ibrahim.editions actes sud
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18 juin 2009
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de Jonathan Safran Foer
Une structure incroyable,un labyrinthe spatial et temporel de tranches de vies. Et ce "petit garçon", entre guillemet parce que pas si petit que ça, dont on sent parfois qu'il a une grosse boule dans la gorge, qu'il a envie de pleurer. Attachant, lors de la lecture, j'avais l'impression d'entendre sa voix derrière mon oreille, ses colères, son enthousiasme...
C'est donc l'histoire avec un grand H d'Oskar, qui s'engage, chevaleresque dans une quête désespérée sur les pas de son père, disparu (à jamais dans les tours du WTC).
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18 juin 2009
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Cette histoire où résonne le creu des vies, les préoccupations terre à terre, futiles, quotidiennes,
qui côtoient et accompagnent,
parfois révèlent les lignes de vie tracées profondes.
Cette mère et sa souffrance, ses manques,
son amour pour ses filles qui s'envolent
sans la regarder, se dévoile et prend de l'ampleur au fil du livre.
Toujours bercé pourtant, par la douceur
éditions de minuit.
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18 juin 2009
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Amerika - De l'élaboration progressive des idées par la parole - Extrêmement fort et incroyablement près - La cave - Retour dans la neige - Les marins perdus - La sorcière - Les anges vagabonds - Sur la route - Big sur - Yegg
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31 mai 2009
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